Québec en vacances

Road trip sur la route des baleines

La route des Baleines vous transporte dans un pays de démesure où l’espace, les rivières, les forêts et même le cœur des habitants sont plus grands que nature.

Cet article a été rédigé entièrement par Baleines en direct, une réalisation du GREMM.


On peut les observer en croisière, en kayak de mer ou de la terre ferme. Les grands rorquals poursuivent leurs proies dans les eaux riches et profondes du chenal Laurentien qui longe une grande partie de la côte. Son relief sous-marin constitue un piège naturel où s’accumulent le plancton et de petits poissons. Ce formidable garde-manger, alimenté par les marées, nous permet de découvrir, si près de la rive, les géants des mers.

Crédit photo: Marc Loiselle / Tourisme Côte-Nord – Manicouagan

Visitez la Côte-Nord, c’est vivre l’expérience de l’immensité et de la démesure.

Suivez les panneaux bleus arborant une baleine blanche et découvrez les secrets de la Route des Baleines! Ces panneaux aux couleurs réservées à la signalisation touristique routière vous convient à explorer des sites et des attraits naturels souvent dérobés à la vue des voyageurs trop pressés. Certaines municipalités disposent de points d’accès au littoral méconnus, de sites d’observation impressionnants ou encore d’infrastructures d’interprétation. Voilà autant de raisons de sortir des sentiers battus et d’augmenter vos chances d’observer les mammifères marins qui fréquentent le Saint-Laurent.

CÔTE-NORD, OU LA ROUTE DES BALEINES

Saviez-vous que la Côte-Nord est l’un des meilleurs endroits au monde pour faire l’observation des baleines? Sur les rivages du Saint-Laurent, plusieurs sites sont renommés pour la qualité des observations des mammifères marins, tellement qu’on a nommé la route 138 la «Route des baleines». C’est un parcours de 850 kilomètres, qui vous propose les meilleurs lieux pour découvrir l’écosystème du Saint-Laurent.

De Tadoussac jusqu’à Kegaska tout au bout de la route dans le golfe, prenez l’ampleur de la démesure où la faune, les rivières, les forêts et même le cœur des habitants sont plus grands que nature.

La Route des baleines porte bien son nom puisque 13 espèces différentes, dont le rorqual bleu, le rorqual à bosse et le béluga, fréquentent les eaux de l’estuaire et du golfe à une proximité déconcertante des rives! Ses courants, sa bathymétrie, ses remontées d’eau froide et l’abondance de krill et de petits poissons font de l’estuaire et du golfe un milieu propice pour soutenir une des plus grandes diversités de mammifères marins sur la planète!

En prenant le temps de bien observer, vous verrez assurément des dos, des queues, des souffles de baleines et des petites têtes de phoques sortir et vous observer à votre tour. Laissez-vous bercer par ses marées, respirez le grand air, prenez le temps d’y parcourir ses recoins et de découvrir son intensité boréale.

Traverser la Route des baleines, c’est prendre le temps d’aller à la rencontre de la Côte-Nord, du Saint-Laurent, un univers plus grand que nature, plus grand que nous-mêmes.

Bonne route !

1- Tadoussac, votre point de départ

À la confluence du Saint-Laurent et de la rivière Saguenay, avec l’eau douce et l’eau salée qui se rencontrent à l’embouchure du fiord, Tadoussac constituait autrefois une plaque tournante de rassemblements et un carrefour d’échanges entre Premières Nations, présentes sur le territoire depuis 8 000 ans. Après le passage de Jacques Cartier en 1535, Tadoussac devient un poste de traite des fourrures pour les Européens. C’est en 1864 que le village construit le premier hôtel pour accueillir les villégiateurs estivaux de la station balnéaire chouchou du Québec, l’iconique Hôtel Tadoussac.

Encore aujourd’hui, la baie spectaculaire de Tadoussac et son milieu marin sont un lieu de prédilection pour les voyageurs de partout dans le monde. L’abondance de la faune marine y est à son comble!

2- L’Anse-de-Roche, ouverture sur le fjord

L’Anse-de-Roche, c’est une ouverture sur le fiord avec un accès unique au Saguenay à 5 km de la route 172, à Sacré-Coeur. Vous y trouverez une plage, un grand quai et un endroit de villégiature pittoresque bien incrusté dans le creux des vallons. Le coucher de soleil y est à couper le souffle, tombant à l’arrière des montagnes. Ce petit port permet aux visiteurs de découvrir le Saguenay dans toute sa splendeur, en plus de ses mammifères marins qui le descendent et le remontent fréquemment, les bélugas!

C’est un endroit privilégié pour faire du kayak. Il est assez commun d’observer des troupeaux de bélugas à cet endroit. Il est cependant interdit de s’approcher d’eux, et s’ils s’approchent de votre embarcation, éloignez-vous avec prudence, sans vous arrêter! La vigilance y est de mise, vu le statut précaire de la population de l’estuaire.

3- Baie Sainte-Marguerite, l’environnement des bélugas

Le secteur de la Baie-Sainte-Marguerite du parc national du Fjord-du-Saguenay, aire protégée par les limites du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, perce les montagnes et s’ouvre sur le fiord. Passé Tadoussac sur la 138, vous trouverez l’intersection de la route 172. À 22 kilomètres vers le Saguenay se trouve le parc.

La baie Sainte-Marguerite sert notamment de lieu de sociabilité aux bélugas. Il n’est pas rare d’y observer des adultes et leurs petits. La profondeur de la baie tourne autour de 50 mètres avec un fond sablonneux, comparativement à 135 mètres dans le milieu du Saguenay.

4- Les Bergeronnes, l’incontournable

Cap-de-Bon-Désir

Ce site de Parcs Canada répond à toutes les attentes des observateurs les plus exigeants. Avec une fosse sous-marine de près de 300 mètres au pied des rochers, le chenal Laurentien est l’endroit idéal pour l’observation des cétacés depuis la terre ferme.

«Il s’agit d’une descente très abrupte des fonds marins qui favorise la remontée de nourriture, permettant aux grands rorquals de venir s’alimenter tout près», nous indique Laurence Pagé, agente aux communications et aux partenariats pour Parcs Canada.

5- Les Escoumins, vitrine sur le fleuve

Visité en 1603 par Samuel de Champlain, l’endroit connu sous le nom de «Lesquemin» servait déjà de refuge et de lieu de pêche aux baleines pour les navigateurs. «C’est le lieu où les Basques font la pêche des baleines», écrit-il dans son récit de voyage. Les Escoumins, fondés en 1845, sont aujourd’hui la limite est du parc marin. Reliés à la rive sud par un traversier vers Trois-Pistoles, Les Escoumins sont un arrêt fortement suggéré sur la Route des baleines. Le slogan de ville représente très bien son identité: «La vie marine émerveille les sens». De petite à très grande, elle est abondante, diversifiée et très colorée!

6- Longue-Rive, la venteuse

Longue-Rive est connue pour son immense marais salé, sa chute et le vent! Eh oui, il vente tellement que ça mérite un festival! Le village arbore ses plus belles décorations pendant les festivités; les façades des maisons de Longue-Rive sont décorées de cerfs-volants et girouettes virevoltant au vent!  Les adeptes de voiles et de «kites» se réjouissent sur le littoral partageant parfois le fleuve avec les mammifères marins passant par là pour se nourrir! Les rorquals viennent souvent s’alimenter en surface à l’embouchure de la rivière Sault-au-Mouton, merci aux nutriments riches du marais.

7- Portneuf-sur-Mer et les bancs de sable

Portneuf-sur-Mer est situé à l’embouchure de la rivière Portneuf, qui se déverse dans le Saint-Laurent. Au quai, si vous regardez le large, la vue est obstruée par une parcelle de terre. Presqu’ile? Barachois? Cordon dunaire? Le banc de Portneuf est une fierté pour le village, formant une pointe de sable s’avançant sur une longueur d’environ 4,5 kilomètres formée par l’action des vagues. C’est aussi un lieu privilégié pour l’observation des phoques et des rorquals depuis le banc de sable! En vous y prélassant, jumelles à la main, vous arriverez surement à repérer les souffles des grands rorquals qui semblent affectionner cet endroit.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF pour World Wildlife Fund) a reconnu le banc de Portneuf qui figure maintenant sur la liste des parcs et autres milieux naturels du Québec d’une haute valeur écologique.

8- Forestville, pas que la forêt

Jadis connu sous le nom de Sault-au-Cochon, Forestville a changé de nom en 1937, pour mieux mettre en valeur l’industrie du bois et l’exploitation des forêts. La ville contient plusieurs vestiges archéologiques et marqueurs du passé économique. Mais Forestville possède aussi des plages magnifiques et une vue sur le fleuve. D’ailleurs, l’enseigne à l’entrée de la ville vous rappellera celle juchée dans la falaise d’Hollywood. Par contre, ici, c’est la faune marine qui vole la vedette. Préparez vos jumelles!

Pendant la saison estivale, la ville est reliée par un service de traversier à Rimouski sur la rive sud du Saint-Laurent. Le quai est toujours un lieu approprié pour y observer phoques et rorquals qui profitent de la profondeur du port pour venir se nourrir ! Du golf à la plongée, de la pêche à la randonnée en vélo le long du fleuve, de l’observation des baleines à la pratique du kayak de mer, toutes ces activités peuvent vous permettre de vous rapprocher des grands mammifères et de leur milieu.

9- Ragueneau, l’archipel

À l’extrémité ouest de la municipalité, vous trouverez l’accès à un quai et à un point de vue sans comparable sur l’archipel de Ragueneau. Au bout du chemin, un quai et un petit sentier vous procureront des points de vue magnifiques sur l’environnement. À Ragueneau, ce sont des iles qui dessinent l’horizon, marqueurs géologiques qui témoignent du déplacement des glaciers il y a des milliers d’années.

Le détour par le quai vaut la peine! La nature y est riche, et les couchers de soleil, sans comparables! Deux dinosaures grandeur nature conçus en 1994 par Rénald Girard surprennent. Les dinosaures symboliseraient la force et la grandeur de cœur qui caractérisent les pionniers de la région ainsi que la force des éléments de la nature au début de l’histoire de la municipalité.

10- Pointe-aux-Outardes, la batture à perte de vue

Pointe-Lebel et Pointe-aux-Outardes forment ensemble une grande péninsule qui s’avance sur plus de 30 kilomètres dans le Saint-Laurent: la péninsule Manicouagan. Cette pointe est connue pour sa longue plage et sa batture qui s’allonge sur quatre kilomètres au large. La marée basse à perte de vue rend l’observation des cétacés plutôt difficile.

11- Baie-Comeau, l’ère glaciaire

Au-delà de la ville et de son caractère industriel se cachent une nature et une topographie grandiose qui valent la peine d’être découvertes. Baie-Comeau est à flanc de fleuve. Et qui dit fleuve dit baleine! Le port commercial est important pour la région ainsi que pour plusieurs industries.

La spectaculaire baie Comeau a été sculptée par les glaciers il y a bien longtemps! La dernière glaciation, plus précisément la glaciation du Wisconsin, est responsable de la formation topographique et hydrographique de la région de l’estuaire et du golfe. Il y a 20 000 ans environ, le territoire se refaçonne, laissant des vestiges géologiques exceptionnels dans le paysage.

Manic-5 et le barrage Daniel-Johnson

Hydro-Québec

Un spectacle surprenant vous attend à 3h de route au nord de Baie-Comeau : Manic-5 et le barrage Daniel-Johnson. Érigé en 1968, ce barrage porte le nom du premier ministre québécois qui mourut dans son sommeil sur les lieux avant la cérémonie d’inauguration. Doté d’une arche centrale de 214 m, il constitue, avec ses 1 314 m de long, le plus grand barrage à voûtes multiples et à contreforts du monde. Il a pour but de régulariser l’alimentation en eau de toutes les centrales du complexe Manic-Outardes. La visite mène les curieux au pied du barrage et sur les collines environnantes, d’où l’on a une vue panoramique sur la vallée de la Manicouagan et le réservoir de 2 000 km2.

12- Franquelin, à la mémoire de celles et ceux qui y vécurent

Autrefois un village forestier, nommé en l’honneur de Jean-Baptiste-Louis Franquelin, hydrographe du roi Louis XIV, Franquelin a été bâti au bord du fleuve. La proximité des baleines avec la rive teinte l’histoire du village par une panoplie de récits et de souvenirs à la mémoire de celles et ceux qui y ont vécu.

13- Godbout, la baie des baleines

À Godbout, que ce soit à la rivière ou à la mer, la pêche est à l’honneur. La rivière Godbout, longue de plus de 112 km, traverse la forêt boréale. Son embouchure se trouve dans le village du même nom, du côté est de l’anse. Cette rivière possèderait un des plus hauts potentiels de capture de saumon au Québec. Est-ce à cause d’eux qu’on trouve autant de baleines dans ce coin?

L’eau douce amenée par la rivière rencontre les eaux salées du Saint-Laurent. Cet apport crée une zone d’alimentation de choix pour les baleines, qui peuvent parfois être observées très près des plages lors de la fraie du capelan.

14- Pointe-des-Monts, le grand large à fleur de terre

Lieu coup de cœur de la Route des baleines, Pointe-de-Monts s’avance dans la baie Trinité et fait face aux monts Chic-Chocs sur l’autre rive. Histoire et nature exceptionnelle cohabitent à 14 kilomètres de la route 138.

Le phare

Le grand phare rouge et blanc de Pointe-des-Monts guidait les marins à une époque où la navigation dans le golfe du Saint-Laurent était périlleuse. Les naufrages furent nombreux dans les environs. Après celui de l’ile Verte (1806), le phare de Pointe-des-Monts fut le deuxième à être érigé en 1829-1830. Sept gardiens s’y sont succédé à partir de 1830, selon l’interprétation du phare. Plusieurs familles y restèrent pour veiller sur les marins, 12 mois par année!

15- Port-Cartier, Gallix, Sept-Îles

Lorsque vous poursuivez votre route au nord de Baie-Comeau, vous perdrez tranquillement la rive d’en face, la Gaspésie qui s’estompe vers le grand large. C’est le golfe qui s’ouvre vers l’Atlantique, le nord boréal qui s’installe. Sur toute cette partie de la route, de longues plages dorées dessinent la côte. Faites un arrêt à Port-Cartier, à la halte de l’ile Patterson ou à Gallix pour marcher sur la plage de sable fin au coucher de soleil. Vous pourrez peut-être y observer des phoques, des marsouins et des rorquals!

16- Rivière-au-Tonnerre, les portes de la Minganie

Reconnu comme un des plus beaux villages du Québec, Rivière-au-Tonnerre porte son nom dû au phénomène acoustique causé par le grondement des chutes sur sa rivière, certaines cascades étant hautes de 50 mètres. À mi-chemin entre Sept-Îles et Havre-Saint-Pierre, un arrêt à Rivière-au-Tonnerre permet de visiter l’église de bois à l’intérieur bleu ciel, construite au début du XXe siècle. De style normand, l’église fut construite alors que la ville n’était reliée par voie terrestre à aucune autre. Un bijou architectural et patrimonial de la Côte-Nord !

Les nombreuses anses, les plages, les chutes, l’observation des baleines à la halte du vieux quai et la traversée vers Anticosti ne sont que quelques raisons pour visiter ce havre de paix, selon la municipalité.

17- Longue-Pointe-de-Mingan, la recherche sur les mammifères marins

Longue-Pointe-de-Mingan porte bien son nom. Sa pointe s’avance dans le golfe et sa longue plage de sable blanc est de toute beauté! Plusieurs campings longent la berge devant une eau calme et claire.

18- Archipel-de-Mingan, né de la mer

Il y a maintenant plus de 30 ans que la route 138 a franchi la rivière Moisie. Pour les premiers visiteurs automobilistes de cette partie du littoral québécois, le lien routier entre Sept-Îles et les villages de la Côte tels Magpie, Sheldrake, Rivière-au-Tonnerre, Mingan et enfin Havre-Saint-Pierre, à 200 km de Sept-Îles, ouvrait de nouveaux horizons. Dès cet instant, l’archipel de Mingan attira les regards de ces nouveaux visiteurs.

Le parc national de l’Archipel-de-Mingan

Le parc national de l’Archipel-de-Mingan est un des plus beaux parcs du pays! L’archipel se démarque par ses trente iles et multiples ilots s’étendant sur 85 kilomètres au large.

Les monolithes, ces formations calcaires iconiques causées par l’érosion, se tiennent debout devant l’horizon, dans l’eau à marée haute et sur la batture à marée basse. La lumière qui change au courant de la journée vous donnera des paysages différents sur une courte période de temps. La nature y est abondante, préservée et diverse, tant sur les iles que dans les profondeurs des eaux cristallines.

19- Havre-Saint-Pierre, et la mer

Havre-Saint-Pierre est le port d’accès de la Réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan. Le tourisme est une activité économique importante, vu la proximité avec les iles. La ville est aussi reconnue pour sa pêche au crabe des neiges, au moule, au pétoncle et au homard.

Situé en face de l’ile d’Anticosti, Havre-Saint-Pierre est aussi le point d’accès pour visiter l’archipel Mingan et ses nombreuses iles! En 1857, un groupe de familles acadiennes des Îles-de-la-Madeleine s’y installent. On entend encore l’accent coloré chez certains résidents du Havre. La municipalité fut nommée à l’origine Pointe-aux-Esquimaux, mais son nom fut modifié pour Havre-Saint-Pierre en 1927, en l’honneur de Saint-Pierre, apôtre et patron des pêcheurs.

À Havre-Saint-Pierre, c’est une communauté colorée et un paysage marin délavé qui vous attend.

20- Natashquan, l’apprivoisée

Jadis la fin de la route 138, Natashquan devient tout doucement accessible au tourisme, se développe et s’apprivoise afin d’accueillir les passants curieux de découvrir le village mythique. C’est là le lieu de quiétude et de beauté racontée par le poète-chansonnier Gilles Vigneault, le village dont il est originaire.

En arrivant, une belle phrase inscrite sur une petite maison bleue nous accueille: «Levons la grande voile, il est temps de revenir voir la famille et les amis…»

21- Kegaska, FIN.

Kegaska, de l’innu-aimun «quegasca», signifie «un raccourci et un passage facile à marée haute entre la terre ferme et les iles». La pêche au crabe est actuellement la principale activité économique de la communauté. Le village à 845 kilomètres de Tadoussac est loin d’être un raccourci comme en dit son nom. Kegaska se situe environ à égale distance de Tadoussac avec Boston! Ce sont plus de 10h de route grandiose à traverser pour y accéder. Mais Kegaska est surtout connu pour ce panneau: FIN.

Trois petites lettres si simples. Pourtant.

C’est là où se trouve la fin de la route, le bout de la 138. Ça ne fait pas longtemps que Kegaska est accessible par voiture, depuis seulement 2013. Ce qui vous y attend est brut. Pour poursuivre sa route vers l’Est à la Romaine ou Blanc-Sablon, c’est par bateau ou par avion! Kegaska, c’est le bout du Québec, vers le golfe, vers le Labrador, passé la pointe est d’Anticosti. C’est brut, c’est immense, ça donne le vertige. C’est ici qu’on se retrouve, après avoir traversé la Côte-Nord.

Aller à Kegaska, c’est se découvrir, mieux se comprendre. Aller au bout du Québec, aller au bout de nous, le faire.

Il ne reste qu’à reprendre la route vers la maison. La fin comme un début. FIN.22

22- Rentrer à la maison

Nous vous suggérons ici un circuit aller-retour. Si vous préférez, au retour, vous pourrez monter à bord d’un traversier permettant d’aller « au sud », comme on dit ici, et de goûter au passage à la Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent.

Le Saint-Laurent – Guide de découverte vous fera voyager dès les premières pages au fil du magnifique fleuve Saint-Laurent, depuis le lac Saint-François, en amont de Montréal, jusqu’à son immense golfe à l’extrême est du Canada, en passant par les nombreuses îles qui le parsèment, les régions, les villes et les villages du Québec qui le bordent.

Le Saint-Laurent – Guide de découverte

À la fois guide pratique et beau livre inspirant, ce guide est d’abord un outil pratique pour se réapproprier le Saint-Laurent grâce à une multitude de suggestions d’activités nautiques et écotouristiques : croisières d’interprétation, kayak de mer, randonnée pédestre ou vélo en bordure du Saint-Laurent, parcours d’aventure, plongée sous-marine… Il renferme de plus des propositions de bonnes adresses, lieux d’hébergement et bonnes tables, pour mieux profiter de l’art de vivre qui anime les villages et les villes de son littoral.

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Cet article à été écrit par

Baleines en direct

Cet article a été rédigé entièrement par Baleines en direct, une réalisation du GREMM. Textes: Anne-Marie Asselin Vidéos et photos: Anne-Marie Asselin, Richard Mardens, Jean-Sébastien étourneau
Côte-Nord – Route des baleines

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